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 Home (italien)
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Dès la première moitié des années 70, l’Italie est plongée dans la période trouble des Années de plomb.
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Durant cette guerre civile larvée où « tuer un fasciste n’est pas un délit », une répression impitoyable s’abat sur les organisations nationalistes.
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Une poignée de jeunes nationaux-révolutionnaires romains fonde alors Lotta Studentesca en 1976.
Rapidement, cette organisation s’élargit pour se transformer en Terza Posizione.
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Désireux de remettre en cause le contrôle atlantiste d’une partie de l’extrême droite, ce mouvement révolutionnaire autonome se singularise rapidement dans sa mouvance d’origine. 
« Ni front rouge, ni réaction ! » : fidèle aux idées traditionnelles et à une éthique guerrière exigeante, il s’imposa physiquement sur le terrain en évitant le piège de l’escalade de la violence et du terrorisme.
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Sur le plan international, Terza Posizione, affirme vigoureusement une volonté d’indépendance nationale pour l’Italie et le continent européen face au duopole américano-sovietique de l’époque et apporte son soutien aux mouvements nationalistes révolutionnaires du tiers monde, tout en évitant l’écueil de la surenchère gauchisante.
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Tout cela devint inacceptable pour les structures contrôlées par les américains qui tentèrent de faire endosser à Terza Posizione le meurtrier attentat de la gare de Bologne d’août 1980.
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La répression qui s’ensuivit – malgré la condamnation des dirigeants des services secrets, reconnu coupables d’avoir créée une fausse piste contre TP -  décapita le mouvement et provoqua la fuite de ses principaux dirigeants pour un exil européen de vingt ans…
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Ce témoignage poignant d’une génération sacrifiée abonde en révélations sur les dessous de l’histoire politique italienne des cinquante dernières années et brise le monopole d’une historiographie partiale en offrant aux jeunes  Européens l’évocation d’un mouvement qui fut, en de nombreux points, exemplaire.
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